Du 7 au 19 décembre, Montréal accueille la 15e Conférence des Parties (COP15) sur la Biodiversité. Cette COP15 qui rassemblera des représentants de 196 pays, est considérée comme une tentative cruciale pour parvenir à un nouvel accord sur la sauvegarde des écosystèmes mondiaux ainsi que des plantes et animaux qui en dépendent. En effet, les États seront appelés à s’engager sur un nouveau cadre mondial pour tenter de mettre fin, d’ici à 2030, à la destruction des écosystèmes et l’érosion de la biodiversité.
Selon la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques, « 75 % de l’environnement terrestre et environ 66 % du milieu marin ont été significativement modifiés par l’action humaine. Et environ 1 million d’espèces animales et végétales (sur un total estimé à 8 millions) sont menacées d’extinction au cours des prochaines décennies ».
Pour rappel, la Convention sur la diversité biologique (CDB) a été signée pour la première fois par 150 chefs de gouvernement lors du Sommet de la Terre de Rio en 1992. Ses principaux objectifs sont la conservation de la diversité biologique, l’utilisation durable de ses éléments constitutifs, et la répartition juste et équitable des avantages découlant de l’exploitation des ressources génétiques.