Après un marathon diplomatique, plus de 190 États sont parvenus à un accord sur la protection de la Biodiversité, à Montréal, dans le cadre de la Cop 15. Cet accord historique vise à protéger les terres, les océans et les espèces de la pollution, de la dégradation et de la crise climatique.
En effet, sous l’égide de la Chine, les pays se sont mis d’accord sur une feuille de route de 23 objectifs pour tenter d’enrayer la destruction de la nature d’ici 2030.
L’accord prévoit notamment la protection de 30% de la planète (aires terrestres et marines) et la restauration de 30% des terres dégradées d’ici 2030 ; le déblocage de 30 milliards de dollars d’aide annuelle à la conservation pour les pays en développement ; « la réduction des risques de pollution et l’impact négatif de la pollution de toutes les sources, d’ici 2030, à des niveaux qui ne sont pas nuisibles à la biodiversité » ; la fixation d’un cadre de mise en œuvre avec un mécanisme de planification et de suivi commun.
Par ailleurs, l’accord donne également des garanties pour les peuples autochtones, gardiens de 80 % de la biodiversité subsistante sur Terre.