Dans son discours de fin d’année, le Président de la République a annoncé qu’une partie de la vente des crédits carbones sera affectée à la lutte contre la question du Conflit Homme-faune (CHF). C’est donc 1500 gabonais qui bénéficieront des premières indemnisations via le fonds de compensation des victimes des éléphants.
L’effectivité de cette annonce à fort impact sociétal devrait être couplée, par exemple, à un mécanisme d’accompagnement des bénéficiaires dans la gestion de fonds et le lancement d’activités génératrices de revenus. L’organisme chargé de la mise en place de ce processus a donc l’opportunité de renforcer l’autonomisation de ces populations cibles. Cela passera notamment par l’intégration d’approches telles que celles de l’IFC en matière de dialogue avec les parties prenantes.