C’est ce lundi 19 juin 2023 que les 193 États membres de l’ONU ont adopté un accord juridiquement contraignant sur la biodiversité marine, après près de deux décennies de négociations acharnées sur la création d’une vague commune de conservation et de durabilité en haute mer, au-delà des frontières nationales, couvrant les deux tiers des océans de la planète.

Cet accord est historique car il permettra : une protection fraîche au-delà des frontières ; rendre plus propre les océans ; gérer durablement les stocks de poissons ; faire baisser les températures ; contribution à la réalisation de l’Agenda 2030.

En plus de de protéger au moins 30% des océans d’ici à 2030, l’accord oblige l’étude de l’impact des activités envisagées en haute mer (la pêche, l’exploitation minière sous-marine ou la géo-ingénierie).

Par ailleurs, le texte prévoit le partage des bénéfices des ressources marines génétiques collectées en haute mer.

Pour rappel, la haute mer, c’est 60% de la surface des océans, 95% de leurs volumes et des écosystèmes menacés par le changement climatique, les pollutions et la surpêche. C’est aussi une ressource stratégique pour l’humanité : elle fournit la moitié de l’oxygène que les humains respirent et absorbe une grande partie du CO2 émis. Pourtant, elle a longtemps été ignorée, n’étant sous la juridiction d’aucun État. Ce traité crée ainsi de nouvelles aires marines protégées.

Voici cinq points clés qui expliquent pourquoi cet accord est important pour le monde.

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