La COP28 qui s’est déroulée à Dubaï a, pour la première fois de l’histoire des négociations climatiques, inscrit les énergies fossiles dans l’accord final. En effet, le texte final de la COP28 appelle les pays à abandonner progressivement les énergies fossiles et précise que cet abandon doit se faire de façon juste, ordonnée, et tenir compte des situations nationales.

Cet accord est qualifié d’historique car les précédentes COP n’ont pas abordé l’abandon progressif des énergies fossiles dans leur globalité. Seule la sortie de l’utilisation du charbon était actée (COP26). Cependant, les pays en développement souhaitent que les pays les plus riches montrent la voie en sortant en premier des énergies fossiles. Un premier test aura lieu en 2025 au Brésil avec la révision des contributions nationales déterminées.

Par ailleurs, l’accord de la COP28 n’a pas fait l’unanimité. En effet, les ONG estiment que la question des énergies fossiles semble avoir effacée un élément capital :  le financement des pertes et dommages aux pays vulnérables. Certes, un fonds « pertes et dommages » a été acté mais les contributions ont été jugées dérisoires face au montant qu’il faudrait chaque année afin de soutenir les pays les plus affectés par le réchauffement climatique. Le texte sur l’adaptation a donc ainsi été très affaibli et la question globale des financements a été renvoyée à la COP29, qui se tiendra en Azerbaïdjan.      

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