L’Alliance africaine pour l’économie circulaire (ACEA), en partenariat avec la Banque africaine de développement, a dévoilé une étude visant à mettre en place une norme africaine pour le rPET (polytéréphtalate d’éthylène recyclé) dans l’industrie alimentaire, afin de réduire les conséquences de la pollution plastique sur la biodiversité, les écosystèmes et la santé des populations.
Cette étude présentée en marge de la 10e session extraordinaire de la Conférence ministérielle africaine sur l’environnement (AMCEN) qui s’est achevée le 6 septembre à Abidjan, vise à réduire considérablement l’impact de la pollution plastique sur le continent.
La production du rPET, requiert deux fois moins d’énergie et émet cinq fois moins de CO2 que la production de plastique vierge. En adoptant une norme africaine pour le rPET, l’Afrique pourrait réduire sa dépendance aux importations, stimuler son économie et créer de nouveaux emplois.
Selon Anthony Nyong, directeur du Département du changement climatique et de la croissance verte à la Banque africaine de développement, « l’économie circulaire est une solution transformatrice pour l’Afrique. Elle a le potentiel de créer onze millions d’emplois et de faire croître le PIB du continent de 66 milliards de dollars. »
La directrice régionale du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) en Afrique, Rose Mwebaza, a appelé à un renforcement des partenariats pour financer cette transition vers la circularité.
Pour leur part, les gouvernements devront mettre en place des politiques favorables à l’économie circulaire, tandis que les industries devront investir dans les technologies de recyclage et revoir la conception de leurs emballages.
Cette nouvelle norme pour le rPET représente une avancée majeure dans la lutte contre la pollution plastique en Afrique. En favorisant le modèle circulaire, l’Afrique pose de nouvelles bases en renfort aux efforts déployés pour la lutte contre le réchauffement climatique.