Un séminaire régional sur le soutien aux initiatives environnementales dans le Bassin du Congo s’est tenu à Libreville, le mercredi 18 septembre.
Organisé par l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), en partenariat avec la Commission Climat du Bassin du Congo, cet évènement de trois jours a pour objectif de faire le point sur les défis environnementaux auxquels est confrontée cette vaste forêt tropicale.
Le Bassin du Congo abrite entre 25 et 30% du carbone mondial. Cependant, il est soumis à de multiples pressions : déforestation, pollution, changement climatique, etc.
Les participants, issus des six pays de la sous-région, d’organisations internationales telles que la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC) et l’Organisation des Nations unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), ainsi que du secteur privé et de la société civile, échangeront sur les meilleures pratiques en matière de gestion environnementale, afin d’identifier les solutions les plus adaptées pour préserver cet écosystème vital.
En ouvrant les travaux, Sidoine Akoubou, Représentant du ministre gabonais de l’Agriculture, a salué cette « démarche inclusive » de l’OIF, soulignant l’importance d’une action concertée pour relever les défis environnementaux.
Alphonse Waguena, Représentant régional de l’OIF, a indiqué que ce séminaire s’inscrit pleinement dans la programmation 2024-2027 de cette organisation multilatérale. Il a rappelé l’urgence d’agir, à quelques mois de la COP29, pour préserver le Bassin du Congo et limiter les effets du changement climatique.
Après trois jours de travaux intensifs, le séminaire régional sur le soutien aux initiatives environnementales dans le Bassin du Congo s’est clos ce vendredi 20 septembre à Libreville.
Cette concertation régionale a abouti à des contributions, qui permettront d’engager des actions tangibles pour les trois prochaines années, en synergie avec les organisations de coopération internationale et des partenaires au développement. Il s’agit notamment : d’«encourager les innovations qui s’inspirent de la nature, du potentiel numérique et des autres pôles d’actions sur les initiatives environnementales dans le Bassin du Congo, pour garantir leur intégration dans la zone de libre-échange continentale africaine et dans les marchés de carbone»; de cultiver une compréhension partagée du concept de l’agriculture durable, de macro-écologique, de l’économie verte et de l’économie bleue entre les acteurs clés dans la sous-région du bassin du Congo» ; de «développer et offrir des parcours de formation diversifiés, permettant d’avoir davantage de jeunes et de femmes dans des métiers de l’agriculture durable» ; d’«inciter les États du bassin du Congo à inscrire dans leurs cadres de dépenses des budgets nécessaires à la mise en œuvre de leurs ambitions environnementales, avec un plan de suivi-évaluation» ; de «Renforcer le partenariat entre l’OIF et la Commission Climat du Bassin du Congo, pour finaliser et mettre en œuvre la stratégie régionale de mobilisation de la finance climatique et du marché carbone».
La rencontre de Libreville s’est achevée par une plantation symbolique d’arbres à l’arboretum Raponda Walker de Libreville.