Le 5 août 2025, l’Université internationale de Libreville Berthe et Jean (UIL-BJ) a abrité l’inauguration du « Laboratoire d’éco-innovation pour une agriculture durable dans le bassin du Congo ». Ce programme, initié avec le soutien de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), s’oriente vers des pratiques respectueuses de l’environnement.

Le projet prévoit la création de deux « laboratoires vivants », l’un, situé à Ndouaniang, se concentrera sur l’agroécologie à travers une approche durable de la culture du manioc ; l’autre, au Cap Estérias, sera dédié à l’apidologie, pour la préservation des abeilles et la valorisation de l’apiculture.

Ces plateformes sont conçues comme des espaces de formations pratiques et d’innovation inclusive. Elles associeront un large éventail d’acteurs, des agriculteurs, les chercheurs et, les jeunes et les femmes de coopératives locales. Marcel Klassou, représentant de l’OIF, a résumé cette vision en déclarant : « Il ne s’agit pas de faire pour vous, mais de faire avec vous. »
L’initiative ambitionne ainsi à créer un écosystème dynamique où les savoirs traditionnels et la recherche scientifique s’enrichissent mutuellement afin de renforcer les compétences locales et de libérer l’agriculture au Gabon des « intrants chimiques », comme l’a précisé le professeur Christophe Roland Zinga Koumba de l’IRAF, qui voit dans la filière manioc un levier stratégique pour la sécurité alimentaire.

Un atelier de diagnostic SWOT a d’ailleurs été organisé pour garantir une appropriation locale et une mise en œuvre efficace.

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