Ministre des Eaux et Forêts du Gabon, le Prof. Lee White a lancé hier à Libreville, la réunion du groupe des négociateurs africains sur la biodiversité.

Organisée en prélude à la COP15 sur la biodiversité qui se tiendra en décembre prochain à Montréal, au Canada, cette rencontre vise à harmoniser la position qui sera défendue par l’Afrique lors de cet évènement.

La réunion est en effet un cadre approprié pour passer en revue les préoccupations et menaces qui pèsent sur l’avenir de la biodiversité dans les pays, afin de prévenir les risques liés à la dégradation de cet écosystème et de profiter des services écosystémiques qu’elle offre. 

« Nous avons beaucoup de défis à relever, d’autant plus que les changements climatiques représentent une grande menace pour nos écosystèmes et notre biodiversité », a indiqué le Prof. Lee White. Selon lui, l’urgence est de trouver dans l’immédiat des réponses aux trois grands maux que sont les changements climatiques, la perte de la biodiversité et la pollution. Car, estime-t-il, 100% des solutions sur les changements climatiques proviennent de la biodiversité.

Pour le Dr Leila Benali, Présidente de la 6e session de l’Assemblée des Nations unies pour l’environnement et Ministre de la Transition Énergétique et du Développement Durable du Maroc, « l’ampleur de la perte de la biodiversité et la dégradation des sols et des écosystèmes nous impose des réponses urgentes et ambitieuses ». Elle a appellé les pays à finaliser le cadre mondial de la biodiversité post 2020 qui, selon elle, viendra renforcer l’action pour atteindre les Objectifs de Développement Durable à l’horizon 2030, et réaliser la vision sur la convention sur la diversité biologique (CDB) à l’horizon 2050.

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