Baptisé « Construire un avenir durable pour l’Afrique centrale dans un monde post-Covid : le rôle du capital naturel », un rapport conjointement élaboré par le WWF et la CEEAC exhorte les pays d’Afrique centrale à investir dans le Capital naturel. 

Lancé hier, mercredi 31 août 2022 à Libreville, dans le cadre de la Semaine Africaine du Climat, le rapport passe en revue les voies nécessaires à explorer par l’Afrique centrale pour espérer bénéficier d’une croissance économique et de la prospérité. La condition de ces deux bénéfices réside, d’après le rapport, dans la nécessité pour les pays de mesurer leur réussite économique à l’aide de paramètres d’évaluation du Capital naturel.

Pour les deux entités à l’origine du rapport, cette voie apparaît comme la condition sine qua non pour l’Afrique centrale d’espérer un développement durable. Il s’agit de se défaire du modèle suivant lequel les pays ont souvent compté que sur leurs ressources naturelles pour générer des revenus. 

Le rapport met en perspective les menaces qui pèsent sur les grandes forêts, les écosystèmes, les espèces sauvages, et place la résilience verte comme un chemin nécessaire pour espérer une reprise « juste et verte ».

« Les pays de la CEEAC doivent prendre en compte et protéger leurs écosystèmes, et s’efforcer de maintenir la capacité de régénération de la nature. Ils doivent renforcer et étendre leurs réseaux de zones protégées, promouvoir des pratiques d’utilisation durable des terres et mettre en œuvre des garanties environnementales dans la planification et le développement », conseille le rapport. 

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