En Afrique, où l’accès à l’électricité est encore en développement et où le prix de l’énergie est souvent élevé, la consommation responsable (Objectif de Développement Durable 12) se révèle être un allié pour un développement durable.

L’étiquette énergétique, plaquée sur les appareils électroménagers neufs, sont pour les consommateurs un outil nécessaire pour faire des choix éclairés et contribue à une utilisation plus efficace de l’énergie.

« Si vous devez changer d’appareils, choisissez ceux qui ont des étiquettes énergétiques plus efficaces, telles que A+, A++ ou A+++. Bien qu’ils soient généralement plus chers, ils sont moins chers à long terme ».

L’étiquette énergétique harmonisée présente un code couleur simple et intuitif, allant du vert (A, la classe la plus économe) au rouge (G, la classe la moins économe). Cette classification permet de comparer facilement la performance énergétique de différents modèles et d’identifier ceux qui consomment le moins d’énergie.

En Afrique subsaharienne, l’adoption de l’étiquette énergétique permettra de réaliser des progrès significatifs en matière d’efficacité énergétique.

Selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE), l’éclairage représente environ 20 % de la consommation d’électricité domestique en Afrique. L’utilisation d’ampoules DEL (Diode électroluminescente ; LED en l’anglais) économes en énergie, classées A ou B sur l’étiquette énergétique, peut réduire cette consommation de 80 %.

Par ailleurs, le remplacement d’une seule ampoule à incandescence par une lampe fluorescente compacte (LFC) permettra de maintenir une demi-tonne de CO2 hors de l’atmosphère pendant la durée de vie de l’ampoule. De plus, la consommation d’un réfrigérateur correspond environ à près d’un quart de la dépense en énergie des ménages, soit environ 200 à 500 kWh/an.

La consommation énergétique responsable a aussi pour but d’amener les producteurs à monter en compétences vertes, en offrant des produits plus responsables de l’environnement en les limitant par des restrictions d’importations strictes.  

Parallèlement, l’étiquette énergétique s’inscrit dans une démarche plus globale d’efficacité énergétique, qui comprend également l’efficacité passive des bâtiments. Les climat étant souvent chaud en Afrique, une bonne isolation thermique, des ouvertures bien orientées et des protections solaires adaptées peuvent réduire considérablement les besoins en climatisation, contribuant ainsi à des économies d’énergie et à un confort accru pour les occupants.

L’étiquette énergétique et l’efficacité énergétique passive sont des leviers essentiels pour une transition vers un avenir énergétique plus durable en Afrique. Encourager l’adoption de ces pratiques permet de réduire la demande en énergie, de diminuer les émissions de gaz à effet de serre et de promouvoir un développement économique et social plus respectueux de l’environnement et plus sains.

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