Dans le cadre de sa politique de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE), Eramet Comilog, lance ce mardi 15 Juillet 2025, la 2ᵉ édition du programme de bourses YAM’NA, une initiative phare du programme Eramet Beyond for Contributive Impacts, inscrite dans la feuille de route Act for Positive Mining du Groupe Eramet. Ce dispositif traduit l’engagement du Groupe en faveur de l’équité sociale, de l’éducation et de l’excellence.

Le programme YAM’NA – qui signifie « entraide » en dialecte local (Nzébi) – vise à :

  • Valoriser les parcours d’excellence en accompagnant les élèves les plus méritants dans la poursuite de leurs études supérieures au Gabon jusqu’au niveau Licence. Le cursus couvre les domaines scientifique et littéraire.
  • Soutenir les familles à faibles revenus, en prenant en compte les situations sociales et économiques qui limitent l’accès à l’enseignement supérieur.

Comme pour l’année académique précédente, trente (30) bourses d’études seront attribuées à des bacheliers gabonais pour l’année 2025-2026 selon les conditions d’éligibilité suivantes :

  • Être de nationalité gabonaise et âgé de moins de 25 ans ;
  • Être titulaire du baccalauréat général ou technique gabonais, obtenu au premier tour ;
  • Avoir obtenu une moyenne ≥ 11/20 en classe de Première et de Terminale ;
  • Être issus de foyers modestes (revenu mensuel ≤ 150 000 FCFA) ;

Les situations particulières (orphelins, tutelle, familles monoparentales…) seront également prises en compte.

Toutes les informations utiles ainsi que le formulaire de candidature sont disponibles sur notre
site web à l’adresse suivante : Bourse Yamna

Le marché du travail mondial est sous pression alors que l’économie mondiale ralentit, selon le rapport récent « Emploi et questions sociales dans le monde: Tendances 2025 » (WESO Trends). Les tensions géopolitiques, les coûts croissants du changement climatique et les problèmes de dette non résolus sont autant de facteurs qui freinent la reprise complète du marché.

En 2024, l’emploi mondial a stagné, la croissance n’étant alimentée que par l’augmentation de la population active, maintenant ainsi le taux de chômage à 5 %. Cependant, le chômage des jeunes demeure préoccupant, avec un taux élevé de 12,6 %. Le travail informel et la pauvreté des travailleurs ont retrouvé leurs niveaux d’avant la pandémie, impactant particulièrement les pays à faible revenu qui peinent à créer des emplois décents.

La situation économique mondiale est également exacerbée par une inflation persistante, qui réduit la valeur des salaires. Bien que l’inflation ait diminué, elle reste suffisamment élevée pour que seuls certains pays avancés voient une augmentation des salaires réels. La plupart des pays continuent de se remettre des effets de la pandémie et de l’inflation, ce qui complique encore la reprise.

Un autre défi majeur est la participation décroissante des jeunes au marché du travail, particulièrement dans les pays à faible revenu. Les taux d’activité ont diminué chez les jeunes hommes, nombreux étant ceux qui ne suivent ni études, ni emploi, ni formation (NEET). En 2024, le nombre de jeunes hommes NEET dans les pays à faible revenu a atteint 15,8 millions (20,4 %), tandis que celui des jeunes femmes s’élève à 28,2 millions (37,0 %), représentant des augmentations respectives de 500 000 et 700 000 par rapport à 2023. Au niveau mondial, 85,8 millions de jeunes hommes (13,1 %) et 173,3 millions de jeunes femmes (28,2 %) étaient des NEET en 2024, soit une augmentation de 1 million et 1,8 million respectivement par
rapport à l’année précédente.

Le rapport indique également que le déficit mondial d’emplois atteindra 402 millions en 2024. Ce chiffre inclut 186 millions de chômeurs, 137 millions de travailleurs découragés et 79 millions de personnes qui, bien qu’elles souhaitent travailler, sont empêchées par des obligations telles que la garde d’enfants. Bien que cet écart se soit progressivement réduit depuis la pandémie, il devrait se stabiliser au cours des deux prochaines années.

Malgré ces défis, le rapport met en lumière des opportunités de croissance de l’emploi dans les secteurs des énergies vertes et des technologies numériques. Les emplois dans les énergies renouvelables ont atteint 16,2 millions dans le monde, grâce aux investissements dans l’énergie solaire et l’hydrogène. Cependant, ces emplois sont inégalement répartis, la majorité se trouvant en Asie de l’Est. Les technologies numériques offrent également des possibilités, mais de nombreux pays manquent d’infrastructures et de compétences pour en tirer pleinement parti.

Gilbert F. Houngbo, Directeur général de l’OIT, a souligné la nécessité d’une action immédiate pour relever les défis du marché du travail et créer un avenir plus juste et durable. Le rapport recommande d’investir dans la formation professionnelle, l’éducation et les infrastructures pour soutenir la croissance économique et la création d’emplois, de développer la protection sociale et d’utiliser efficacement les fonds privés pour soutenir le développement local. Il est impératif d’agir sans tarder pour éviter d’aggraver la crise actuelle et laisser des millions de personnes sur le carreau. (Source : OIT)

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