Ce 22 octobre, nous mettons en avant pour la huitième année consécutive la question de l’énergie par le biais de la commémoration de la Journée Mondiale de l’Énergie.


Le développement durable et l’Agenda 2030, nous démontre est désormais impossible de dissocier la question énergétique, de celle de l’écologie. L’impératif de produire de l’énergie se heurte à la condition de le faire de manière responsable. Ce dilemme s’accentue dans les nations les moins développées (en Afrique) où le débat entre l’utilisation des énergies fossiles (polluantes) et le recours aux énergies renouvelables prend une tournure économique, environnementale et sociale importante.


Alors que le monde parle d’énergie propre, l’Afrique doit déterminer sa priorité. S’assurer que des millions de ses citoyens, à travers les ressources conventionnelles (non-renouvelables), accèdent enfin à l’énergie, ou privilégier la dimension « verte » tout en garantissant l’accès de tous?


L’accès à l’électricité en Afrique stagne. Mais encore, la croissance démographique estompe les progrès de raccordement et maintient le continent dans une urgence énergétique qui retarde l’éducation, la santé et, le développement économique. En 2024, près de 590 millions de personnes en Afrique vivaient sans accès à l’électricité. De plus, près d’un milliard de personnes sur le continent dépendent encore de la biomasse traditionnelle (bois de chauffage, charbon de bois) pour la cuisson.


La question n’est donc pas de choisir entre l’accès et la transition, mais de comprendre que l’accès durable passe désormais par la transition. L’Afrique a l’opportunité de « sauter le pas » en évitant les coûts directs des infrastructures massives et centralisées du XXe siècle, typiques aux énergies fossiles.

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