Au terme d’une session entamée depuis le 20 février, plus de 100 États membres de l’ONU se sont mis d’accord, samedi 4 mars, sur le premier traité international visant à protéger la biodiversité en haute mer. En effet, les océans s’affaiblissent, victimes de pollutions, d’acidification et de surpêche. Seul 1 % de la haute mer est aujourd’hui protégée.

L’objectif majeur de ce traité historique est d’enrayer les menaces qui pèsent sur des écosystèmes vitaux pour l’humanité. C’est la première fois que les zones situées au-delà de 370 kilomètres des côtes seront réglementées. Une fois adopté, signé et ratifié par un seuil important de pays, ce traité permettra de créer des aires marines protégées dans ces eaux internationales. Il est en phase avec la COP 15 sur la biodiversité qui s’est fixée pour objectif de protéger 30 % des terres et des mers d’ici à 2030.

Pour rappel, les océans regorgent d’une biodiversité cruciale, fournissent la moitié de l’oxygène que nous respirons, et limite le réchauffement climatique en absorbant du CO2.

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