L’accord conclu dans le cadre de la COP 15 sur la biodiversité demande aux États
de s’assurer que les grandes entreprises et les institutions financières « divulguent régulièrement leurs risques, dépendances et impacts sur la biodiversité ». L’objectif est de « réduire progressivement les impacts négatifs sur la biodiversité, d’augmenter les impacts positifs, de réduire les risques liés à la biodiversité pour les entreprises et les institutions financières, et de promouvoir des actions visant à garantir des modes de production durables ».

Si cette mesure (non contraignante) est mise en œuvre par les États, elle apportera un grand changement dans les pratiques commerciales. En effet, des mesures telles que l’interdiction par l’Union Européenne de la vente d’une longue série de produits issus de la déforestation importée donnent l’ampleur des bouleversements attendus.

L’érosion des écosystèmes et les risques y relatifs deviennent donc cruciaux pour les entreprises et les institutions financières. Elles doivent très rapidement anticiper le caractère contraignant de cette mesure en changeant leur rapport à la nature. Cela passe notamment par l’intégration de la nature dans leurs stratégies afin d’apporter des solutions pour la conservation de la diversité biologique, sa restauration, son exploitation durable et l’usage équitable des bénéfices qui en sont tirés. L’approche collaborative en plateforme fera office d’excellent véhicule pour accélérer ce processus plus qu’urgent pour la planète.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *