« L’accès à l’électricité est un droit humain fondamental. Sans lui, les pays et les populations ne peuvent prospérer », a déclaré Ajay Banga, président du Groupe de la Banque mondiale. « Notre mission, qui consiste à fournir de l’électricité à la moitié des 600 millions de personnes qui n’y ont pas accès en Afrique, est une première étape cruciale. Pour réussir, nous devons accepter une vérité simple : personne ne peut le faire seul. Les gouvernements, les entreprises, les organismes philanthropiques et les banques de développement ont chacun un rôle à jouer — et ce n’est que grâce à la collaboration que nous pourrons atteindre notre objectif. »
Au cours du sommet, les partenaires ont annoncé une série d’engagements :
- Le Groupe de la Banque africaine de développement et le Groupe de la Banque mondiale prévoient d’allouer 48 milliards de dollars de financement à la Mission 300 jusqu’en 2030, un montant susceptible d’évoluer pour s’adapter aux besoins de mise en œuvre.
- L’Agence française de développement (AFD) : 1 milliard d’euros pour soutenir l’accès à l’énergie en Afrique.
- La Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures (AIIB) : 1 à 1,5 milliard de dollars pour soutenir la Mission 300.
- Le Groupe de la Banque islamique de développement (BID) : 2,65 milliards de dollars pour soutenir la Mission 300 et l’accès à l’énergie en Afrique entre 2025 et 2030.
- Le Fonds OPEP : un engagement initial de 1 milliard de dollars pour soutenir la Mission 300, avec un financement supplémentaire à venir.
- Le Groupe de la Banque mondiale et le Groupe de la Banque africaine de développement : lancement de Zafiri, une société d’investissement qui soutient des solutions portées par le secteur privé, telles que les mini réseaux d’énergie renouvelable et les systèmes solaires domestiques. Les partenaires fondateurs de Zafiri investiront jusqu’à 300 millions de dollars dans la première phase et mobiliseront jusqu’à 1 milliard de dollars pour combler le déficit persistant de capitaux propres sur ces marchés en Afrique.
Les engagements fermes pris par les gouvernements et les partenaires lors du sommet démontrent le pouvoir unique du partenariat de la Mission 300. En combinant les réformes gouvernementales, l’augmentation des financements et l’effet de levier des partenariats public-privé, les pays africains sont en mesure de traduire leurs plans en actions, offrant ainsi des avantages tangibles à des millions de personnes. (Source : BAD)