Le 2 avril 2024, le monde a célébré la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme.
Au Gabon, l’association Ibekelia « mieux vivre l’autisme au Gabon » a profité de cette occasion pour sensibiliser le public et apporter son soutien aux familles concernées.
Ce qu’il faudra retenir de cette sensibilisation est que l’autisme n’est pas une maladie mais « un trouble neuro-développemental » qui affecte les interactions sociales, la communication et le comportement ». À ce jour, il n’existe aucun médicament ou traitement.
Il se manifeste généralement avant l’âge de 3 ans et touche environ 1 personne sur 160 dans le monde.
En Afrique, environ 1,5% des enfants sont atteints de ce trouble. Ce chiffre relativement bas peut constituer un obstacle important à la sensibilisation et à l’inclusion des personnes autistes sur le continent.
En effet, l’autisme est encore souvent associé à des idées préconstruites, ce qui peut dissuader les familles de demander de l’aide ou entrainer les parents dans un manque d’acceptation sous forme de déni ou d’abandon. Si le public n’est pas édifier sur l’autisme, ils peuvent être plus susceptibles de juger et de discriminer les personnes autistes.
Les autistes ont généralement des difficultés à comprendre les expressions faciales et le langage corporel, à maintenir une conversation, ou à s’engager dans des jeux créatifs. Ils ont besoin d’une prise en charge prématurée et adaptée pour pouvoir s’intégrer. Ils sont uniques, et ont leur propre façon de voir le monde.
L’association Ibekelia milite pour une société plus inclusive et apporte un soutien aux familles d’enfants autistes à fin qu’ils puissent participer pleinement à la vie sociale, économique et culturelle.
L’Objectif de développement durable 3 (ODD 3) vise à garantir la santé et à promouvoir le bien-être de tous à tous les âges. De ce fait, l’inclusion des personnes autistes dans la société est un enjeu majeur pour l’atteinte de cet objectif à l’horizon 2030.
La sensibilisation à l’autisme, englobe aussi la formation des professionnels de santé car sans leur implication, les patients et leur famille seraient dans l’impasse. (Source : Agence Gabonaise de Presse).