A partir du 31 décembre 2024, de nouvelles mesures du Règlement européen contre la déforestation et la dégradation des forêts (RDUE), interdiront la vente sur le marché européen et l’exportation depuis l’Union Européenne (UE) de certains produits liés à la déforestation et à la dégradation des forêts.

Pour les entreprises gabonaises qui exportent des produits vers l’UE, il est crucial d’anticiper cette échéance et de se mettre en conformité avec les exigences du RDUE. Par conséquent, le Fonds mondial pour la nature (WWF) Gabon appuyé par l’UE, a organisé des journées de sensibilisation les 23 et 24 mai 2024, pour informer et former les acteurs concernés sur les nouvelles normes.

Ces journées ont permis d’informer les « producteurs et exportateurs, les administrations publiques et privées, les membres de la société civile et les instituts de recherche » sur les exigences du RDUE et les démarches à suivre pour s’y conformer.

Pour entrer en conformité avec le RDUE, les entreprises gabonaises devront mettre en place un système responsable et éthique. Ce système devra permettre d’identifier l’origine des produits, d’évaluer les risques de déforestation et de dégradation des forêts, de mettre en place des mesures pour atténuer ces risques et documenter les actions entreprises

En outre, il est important pour les parties prenantes de recenser les produits concernés par cette règlementation, d’être en mesure de retracer leur origine, de s’engager dans des pratiques durables et dans l’absolu, collaborer avec les autorités publiques, les organisations de la société civile et les partenaires commerciaux pour trouver des solutions communes et faciliter la mise en œuvre du RDUE.

Au cours de la deuxième journée, le côté gabonais a identifié les acteurs clés et les écarts de conformité aux nouvelles réglementations européennes pour les exportations agricoles et forestières. Ils envisagent d’impliquer la douane pour faciliter le processus d’exportation.

Le RDUE n’est pas une contrainte pour les entreprises gabonaises mais plutôt, une opportunité durable à explorer.

En effet, chez les consommateurs, la demande de produits «verts» s’intensifie. En se conformant au RDUE, les entreprises gabonaises pourront démontrer leur engagement en faveur de la consommation et production responsable, ainsi se différencier sur un marché en pleine croissance et pourquoi ne pas envisager étendre cette pratique à l’échelle régionale.

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