En ce 5 juin, Journée mondiale de l’environnement, le monde se mobilise pour la restauration des terres dégradées, la lutte contre la désertification et le renforcement de la résilience face à la sécheresse.

Des statistiques alarmantes illustrent l’urgence d’agir pour la préservation des écosystèmes, la sécurité alimentaire et l’avenir de la planète. En effet, 40% des terres de la planète sont déjà dégradées, selon la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (UNCCD). Cela équivaut à environ 3 milliards d’hectares, soit une superficie plus grande que la Chine. Cette dégradation affecte directement la moitié de la population mondiale, soit environ 4 milliards de personnes.

Par ailleurs, les sécheresses ont augmenté de 29% depuis 2000. Ce phénomène contribue à aggraver la dégradation des terres et à réduire la production agricole, menaçant ainsi la sécurité alimentaire des populations les plus vulnérables. Sans action urgente, les sécheresses pourraient toucher plus de trois quarts de la population mondiale d’ici 2050. En l’absence d’une inversion de la tendance, la sécheresse risque de transformer plus de 75% de la terre en un désert aride d’ici 2050.

De plus, La dégradation des terres représente un gouffre économique considérable de l’ordre de 44 000 milliards de dollars, soit, la moitié du PIB mondial, portant préjudice à l’avenir économique de nombreux pays.

Il n’est pas possible de remonter le temps, mais il est possible de faire pousser des forêts, faire revivre les sources d’eau et restaurer la fertilité des sols.

Face à ce défi immense, la Journée mondiale de l’environnement cette lance un appel à la mobilisation collective. Il est temps de passer à l’action et d’investir dans la restauration des terres pour un avenir durable.

À travers le monde, les forêts stockent encore l’équivalent de près d’un milliard de tonnes de carbone. Pour ajouter à ce chiffre l’équivalent de « 500 milliards de tonnes de CO2 ou 136 milliards de tonnes de carbone, il faudrait augmenter de 14% la couverture forestière ». D’autre part, l’Institut de Stockholm pour l’environnement estime que la restauration des forêts dans les zones tropicales pourrait à elle seule absorber 220 à 330 milliards de tonnes de CO2. (Source : ONU UNICEF, WEKA, UNPE)

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