Sécuriser les droits des peuples autochtones et des communautés locales (PACL), dans une approche durable, constitue aujourd’hui une nécessité dans la nouvelle configuration de l’exploitation des ressources naturelles. 

Si les peuples autochtones et les communautés locales constituent le maillon faible des politiques de résilience climatique à travers le continent, au Gabon, leur situation n’est pas très différente. Il est important que la tendance s’inverse car ces populations sont essentielles dans la mise en place de programmes responsables de gestion-exploitation des ressources naturelles impliquant les entreprises locales. Et pour cause, elles détiennent des droits coutumiers sur plus de 80% de la masse terrestre du continent contre moins de 10% de possession légale. 

Leur considération dans les processus de prise de décision concernant la gestion de leur espace de vie est aujourd’hui un impératif, notamment dans les cas d’exploitations forestières. En effet, garantir les droits de ces peuples octroie un quitus symbolique d’opérer plus robuste et contribue à mieux lutter contre la déforestation, préserver la biodiversité, stocker davantage de carbone et répondre aux besoins de subsistance d’un plus grand nombre de personnes.

Par ailleurs, grâce à une prise de conscience collective (décideurs politiques, ONG, partenaires au développement, entreprises, etc.), la question de la sécurisation des droits des peuples autochtones et des communautés locales prend de plus en plus forme en Afrique de manière générale, et au Gabon en particulier. L’émancipation de cette reconnaissance peut servir de modèle pour les entreprises dans la déclinaison du volet « Développement Local » de leurs Politiques RSE. 

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