À Libreville, la clôture de la Semaine africaine du Climat (ACW) s’est soldée par une « collaboration régionale » dans l’optique de trouver des réponses à l’épineuse question des changements climatiques. 

La Semaine africaine du Climat qui s’est achevée le 2 septembre à Libreville au Gabon, a contribué à créer un élan régional important dans la lutte contre les changements climatiques avant la COP 27, la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques que l’Égypte accueillera en novembre prochain.

Après cinq jours de riches et intenses échanges, les 2300 participants en présentiel, issus de gouvernements, d’organisations multilatérales, du secteur privé et de la société civile, se sont séparés sur une note d’espoir dans le défi de la « construction d’un avenir résilient » face au dérèglement climatique.

« Ici, à Libreville, nous avons vraiment vu le puissant potentiel de la collaboration régionale pour créer des réponses crédibles et durables au changement climatique », a fait savoir le Prof. Lee White, Ministre gabonais des Eaux et Forêts à la clôture de cette importante rencontre. Il a a présenté une lettre à la présidence de la COP 27 qui appelle à partager les résultats de la Semaine africaine du climat 2022 avec le monde entier pour guider la mise en œuvre de l’Accord de Paris. 

Sameh Shoukry, Ministre égyptien des affaires étrangères et Président désigné de la COP27, a appelé les dirigeants de la planète et les partenaires au développement à une prise de conscience face à la stagnation des engagements pris à Paris lors de la COP 21.  « Les discussions de la Semaine africaine du climat ont réaffirmé la nécessité d’accélérer encore l’action climatique sur tous les fronts, à savoir l’adaptation, les pertes et dommages, le financement du climat, et l’adoption de mesures d’atténuation plus ambitieuses pour que l’objectif de 1,5 degré Celsius reste à portée de main », a-t-il déclaré. 

Cette position est d’autant plus réaliste que d’après Ovais Sarmad, le Secrétaire exécutif adjoint de l’ONU Climat, « la trajectoire climatique actuelle, sans mesures correctives urgentes, engendrera une augmentation de la température moyenne mondiale de plus de 3 degrés Celsius d’ici la fin du siècle. » 

Ainsi, la COP27 de Charm El-Cheikh se présente donc comme une étape importante dans l’effectivité d’un consensus planétaire notamment sur les questions de finances qui retardent le processus de respect des engagements de Paris. 

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