- Face aux réalités culturelles d’un marché où la psychologie du travail est encore peu développée, comment abordez-vous le défi de la sensibilisation des organisations à l’importance de la santé psychologique en entreprise ?
Je crois profondément que la psychologie au travail n’est pas un luxe mais une nécessité stratégique. Dans notre contexte, la difficulté n’est pas l’absence de besoins, mais plutôt la méconnaissance de leur impact. Beaucoup d’organisations ne réalisent pas encore que le mal-être des collaborateurs se traduit directement en désorganisation, en baisse de productivité et en coûts RH considérables.
Pour relever ce défi, j’ai choisi une approche en deux temps ; D’abord acculturer les institutions à travers des échanges ciblés, qui introduisent progressivement la notion de santé mental au travail comme une composante moderne et incontournable du Top Management. Ensuite, apporter des résultats tangibles qui démontrent que prendre soin de ses collaborateurs n’est pas seulement un acte de bienveillance mais une stratégie de hausse et de protection de la performance et de l’image de marque. En d’autres termes, Chez PsyCare nous faisons passer le bien-être au travail d’un statut optionnel à celui d’évident.
- La « Chaîne de Valeur Humaine et Durable » est au cœur de votre mission. En quoi l’approche de PsyCare transforme-t-elle la santé mentale au travail d’une simple obligation légale en un levier stratégique pour la performance et la durabilité d’une entreprise ?
La Chaine de Valeur Humaine et Durable, repose sur une conviction simple : Il n’existe pas de performance durable sans un capital humain maitrisé, engagé, et valorisé.
La loi impose aux entreprises de protéger la santé des travailleurs. Mais chez PsyCare, nous allons plus loin : Nous transformons cette obligation en un véritable avantage compétitif. Cela passe par l’anticipation des Risques Psycho-Sociaux (RPS), la création d’environnements propices à la créativité et à l’innovation, et le renforcement de la résilience collective.
Nous démontons que la psychologie au travail n’est pas une charge mais un investissement stratégique qui améliore la productivité, fédère une bonne culture d’entreprise et fidélise les talents. Elle devient ainsi un facteur de durabilité et d’attractivité pour l’établissement.
Et il est important de rappeler que même les investisseurs internationaux ne s’y trompent pas : Ils n’investissent massivement que dans les environnements ou le climat social est apaisé, et les risques minimisés en cas de conflit. Car un pays ou une entreprise fragilisée par le mal-être social perd en crédibilité et en stabilité. Notre approche vient donc renforcer non seulement la performance internes des organisations mais également leur attractivité financière et économique à haute échelle.
- Qu’est-ce qui, selon votre propre expérience, a fondamentalement changé dans la
nature de votre mission, la rendant plus essentielle que jamais ?
Les crises sanitaires, économiques, sociales et même politiques ont révélé une vérité incontestable : Une entreprise ne tient pas seulement par ses chiffres mais par la solidité émotionnel et Psychologique de ses équipes.
Aujourd’hui, ma mission ne se limite plus à prévenir elle est devenue un pilier de gouvernance responsable. La qualité de vie au travail est désormais un indicateur clé de performance au même titre que les résultats financiers. Chaque dirigeant lucide comprend que préserver le climat social et le bien-être psychologique de ses agents, c’est investir dans la continuité même de son entreprise.
C’est ce qui rend la mission de PsyCare plus essentiel que jamais : Nous ne soignons pas les symptômes, nous contribuons à bâtir les fondations d’organisations performantes, Humaines et résilientes, capable d’inspirer confiance à leurs collaborateurs, leurs clients et aux investisseurs.