Réduire les disparités d’emploi entre les femmes et les hommes pourrait à long terme entraîner une augmentation de 20 % du PIB par habitant. Notre nouvelle stratégie pour la période (2024-2030) repose sur le bilan des succès et échecs de notre action.

L’égalité des sexes est un droit humain fondamental, une question d’équité et de justice.  C’est le socle d’un monde pacifique et prospère, et un élément essentiel du développement. Elle est également au cœur de l’ambition du Groupe de la Banque mondiale, à savoir créer un monde sans pauvreté sur une planète vivable.

Cependant, les progrès vers l’égalité des sexes sont au point mort dans de nombreux domaines. À l’échelle mondiale, les taux de participation des femmes au marché du travail stagnent depuis 30 ans, une femme sur trois est victime de violences de genre et l’accès des femmes aux opportunités économiques et aux postes de direction reste limité dans de nombreux pays.

L’égalité entre les hommes et les femmes est menacée dans le monde entier et les progrès durement acquis sont en train d’être réduits à néant. Les normes, les comportements et les mentalités sexistes sont profondément enracinés et exacerbent les difficultés. Les crises, en particulier les pandémies, le changement climatique et les déplacements forcés ont eu un impact disproportionné sur les filles, les femmes et les minorités sexuelles et de genre.

Or, l’élimination des obstacles à l’égalité entre les hommes et les femmes stimule la productivité économique, réduit la pauvreté, renforce la cohésion sociale et améliore le bien-être des générations actuelles et futures. Ainsi, réduire les disparités d’emploi entre les femmes et les hommes pourrait entraîner une augmentation de 20 % du PIB par habitant à long terme. En outre, les faits démontrent de plus en plus que la participation des femmes à la lutte contre le changement climatique se traduit par de meilleurs résultats en matière de gouvernance des ressources, de préservation de l’environnement et de préparation aux catastrophes.

Le secteur public ne peut à lui seul lever les obstacles auxquels se heurtent les femmes. Le soutien durable du secteur privé et de la société civile est donc primordial si nous voulons parvenir à l’égalité des sexes de notre vivant. Il est indispensable de réaliser des progrès conséquents à tous les niveaux, tant dans le secteur public que dans le privé, et aussi bien dans les lois et politiques nationales que dans la vie personnelle.  Cela suppose un engagement durable et général, ainsi que le financement de solutions fondées sur des données probantes, un impératif particulièrement problématique dans le contexte mondial actuel de croissance atone et d’augmentation de la pauvreté. (Source Banque Mondiale).

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