Le paludisme est une maladie parasitaire transmise à l’être humain par la piqûre d’un moustique, l’anophèle femelle infectée des parasites du genre Plasmodium.  Cette maladie reste un problème de santé publique majeur en Afrique.Le continent concentre 94% des cas et 95% des décès, touchant particulièrement les enfants de moins de cinq ans qui représentent 80% des victimes dans cette région.

Le moustique Anophèles, insecte volant reconnaissable à ses pattes longues et fines et à ses ailes tachetées, est le principal vecteur du parasite Plasmodium, responsable de la transmission du paludisme à l’homme. Lorsqu’un moustique infecté pique un humain, il lui injecte des parasites qui se multiplient dans le foie et les globules rouges, provoquant les symptômes caractéristiques de la maladie, tels que la fièvre, les frissons et les maux de tête.

L’origine exacte du parasite Plasmodium n’est pas encore entièrement élucidée. Des recherches suggèrent qu’il est apparu il y a des millions d’années, probablement chez des primates non humains, avant d’évoluer et de s’adapter à différentes espèces d’hôtes, dont l’homme. Le parasite Plasmodium ne peut survivre en dehors d’un hôte. Il est donc impossible de le trouver dans la nature. Réduire la population de moustiques Anophèles est donc essentiel pour endiguer le paludisme. Cela implique d’éliminer leurs sites de reproduction et d’utiliser des insecticides.

Malheureusement, la résistance croissante des moustiques Anophèles à certains insecticides menace l’efficacité des stratégies de lutte contre la maladie et nécessite le développement de nouvelles méthodes.

Les moustiquaires imprégnées d’insecticide, les répulsifs anti-moustiques et les médicaments antipaludiques restent des outils essentiels pour la prévention du paludisme.

Toutefois, des progrès significatifs ont été réalisés ces dernières années, avec le développement de deux vaccins antipaludiques, RTS,S/AS01 et R21/Matrix-M, qui offrent un nouvel espoir d’éliminer la maladie chez les enfants.

Si le moustique est souvent perçu comme un nuisible en raison de son rôle dans la transmission de maladies et de ses piqûres désagréables, il joue également un rôle capital dans divers écosystèmes. Sa disparition aurait des conséquences considérables, pouvant perturber la chaîne alimentaire et modifier les cycles des nutriments.

La lutte contre le paludisme s’inscrit dans le cadre des Objectifs de Développement Durable (ODD). L’ODD 3 vise à « garantir une vie saine et promouvoir le bien-être de tous à tous les âges », et la cible 3.3 y relative appelle à « mettre fin aux épidémies de paludisme, de tuberculose, du SIDA et d’autres maladies tropicales transmissibles d’ici 2030 ».

Il est important de rappeler que le paludisme n’est pas la seule maladie transmise par les moustiques. D’autres maladies graves, telles que la dengue, le chikungunya et le zika, sont également transmises par ces insectes.

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