Directeur d’Altemploi, entreprise spécialisée dans le recrutement et la gestion des ressources humaines, Alexandre ALAWOE présente, entre autres, le bilan de la 3ème édition du Salon de l’Emploi et des Métiers qui s’est déroulée les 3 et 4 novembre, à Libreville.
Après deux années d’interruption en raison de la pandémie de la COVID- 19, la 3ème édition du Salon de l’Emploi et des Métiers s’est déroulée la semaine dernière, à Libreville. Quel bilan faites-vous de cette nouvelle édition ?
En tant qu’organisateur c’est une satisfaction d’avoir pu à nouveau réunir plusieurs opérateurs économiques, recruteurs, jeunes entrepreneurs gabonais, et candidats au même endroit malgré un contexte économique post COVID difficile.
En tant que recruteur, nous sommes ravis d’avoir accueilli pour cette édition 20 entreprises, qui nous ont fait confiance, et sans qui nous ne pourrions organiser de tels événements.
Les candidats ont été au rendez-vous avec beaucoup d’enthousiasme et certains ont réussi, d’après les différents retours que nous avons déjà, à se démarquer pour obtenir d’autres entretiens après le Salon.
Le Salon de l’Emploi et des Métiers c’est un événement pour les recruteurs et nos candidats. Il est important que nous puissions à l’avenir maintenir ce type d’événement afin de mieux orienter notre jeunesse, sur les métiers d’avenir, les entreprises qui recrutent, et les principaux freins à l’emploi.
À l’instar de nombreux pays africains, il devient plus qu’urgent de renforcer l’adéquation formation-emploi pour apporter des solutions à la lutte contre le chômage de masse. Comment le Salon de l’Emploi et des Métiers contribue-t-il à ce processus au Gabon ?
Le Salon de l’Emploi et des Métiers est une opportunité pour chaque candidat d’accéder directement à des recruteurs, d’échanger avec eux, et d’avoir des réponses sur les opportunités de carrière au sein de ces entreprises. De même, il permet en participant aux différents ateliers d’avoir une idée plus précise sur son projet professionnel. C’est un événement qui doit réunir toutes les parties prenantes du marché du travail afin d’édifier les candidats sur les perspectives d’avenir, les outils qu’il faut maitriser pour améliorer son employabilité, et l’importance lorsque l’on cherche un emploi de ne pas se décourager en travaillant sur soi. La recherche d’un emploi est une activité à temps plein, il ne faut pas rester inactif. Aujourd’hui, il y a de nombreux acteurs pouvant vous aider dans vos recherches, comme le service public de l’Emploi en république gabonaise ou encore d’autres structures privées exerçant dans le domaine du conseil en recrutement.
Le Digital engendre la création de nouveaux métiers. Face à cette nouvelle donne disruptive, les entreprises locales éprouvent des difficultés à anticiper ces mutations. Comment Altemploi intègre-t-elle cette évolution dans ses activités ?
Aujourd’hui le digital est indispensable dans la plupart des métiers, et c’est d’ailleurs le cas aussi dans notre activité. Chez AltEmploi, le processus de recrutement s’effectue principalement en ligne. Toutefois, nous rassurons nos candidats, ce sont bien nos consultants qui traitent toutes vos candidatures et non un algorithme. Nous sommes fiers de nos solutions, nous nous efforçons de les faire évoluer en fonction des nouvelles technologies et de l’expérience candidat de nos utilisateurs. La plateforme AltEmploi depuis sa création, en est à sa 3ème génération et cet outil nous a permis durant la crise sanitaire de ne pas être impacté dans notre fonctionnement quotidien grâce à nos outils.