Dans un monde de l’Éducation dont les contenus ont été accélérés par le numérique, Lynda HERNANDEZ, fondatrice de la Start-up SIKUL, nous présente les perspectives de cette banque de ressources éducatives.

  1. Vous avez créé SIKUL, Start-up qui propose des
    contenus ludiques et pédagogiques pour les enseignants et parents. Quelles matières sont couvertes par vos contenus et comment ont-ils été accueillis par vos cibles ?

Avant de répondre proprement dit à votre question, il est important de souligner qu’en termes de positionnement SIKUL est une banque de ressources éducatives qui vient en complément, en renfort aux programmes scolaires en rendant l’apprentissage attrayant et plaisant. Notre plateforme propose les matières suivantes : Français (éveil, orthographe, grammaire, conjugaison, vocabulaire) Anglais ; Mathématiques et en bonus, l’apprentissage des langues vernaculaires.

Nous avons officiellement lancé nos activités le 28 mars 2023. À ce jour, nous avons surtout rencontré les responsables des établissements privés de la place, qui ont manifesté un grand intérêt et engouement pour les services que nous proposons, les parents quant à eux louent l’initiative tout en nous encourageant. N’hésitez surtout pas à visiter notre plateforme à l’adresse suivante : https://www.sikul-edu.com 

2. Quelles sont les perspectives de SIKUL en termes de développement ?

Les perspectives de SIKUL sont nombreuses. Dans le cadre de la rentrée scolaire prochaine nous comptons mettre sur le marché un kit pédagogique et scolaire qui est la parfaite réponse aux besoins exprimés par les parents pour leurs enfants. Nous travaillons par ailleurs sur nos offres de fin d’année. Pour l’année 2024, nous comptons ouvrir notre store pour la commercialisation de nos produits (les livres, flashcards, puzzles, jeux, cahiers de coloriages, graphisme etc.). Enfin, le gros challenge pour nous est le lancement des tablettes SIKUL dédiée exclusivement à chaque niveau d’études. Les tests que nous avons commencés à réaliser sont très prometteurs et nous ne comptons véritablement pas nous arrêter en si bon chemin. Nous allons continuer à innover, développer de nouveaux produits pour faire rayonner l’école gabonaise et au-delà de nos frontières.

3. Vous étiez membre de la première cohorte du programme Femmes d’Avenir, initiative lancée par Eramet, Women in Africa et l’Etat gabonais. Quelle a été la principale empreinte de ce Programme sur la Femme entrepreneure que vous êtes ?

Difficile de répondre à une telle question sans remercier au préalable Women In Africa, Eramet et l’Etat gabonais de m’avoir permis de bénéficier de ce brillant programme qui a irrémédiablement changé, motivé la femme entrepreneure que je suis. Aujourd’hui, je peux me vendre, diriger mon entreprise et la conduire sur la route du succès. En effet, pendant un an, j’ai bénéficié des formations de qualité, animées par des experts sur le plan local comme à l’international en éducation financière, développement personnel, marketing, stratégie, juridique, etc.

J’ai été dans ce programme comme de l’argile entre les mains d’un potier, j’ai été façonnée. J’invite de ce fait toutes les femmes désireuses de se lancer dans l’entrepreneuriat de ne surtout pas hésiter à postuler pour les prochaines cohortes afin de jouir du meilleur encadrement possible et du moment.

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