Réunis le 28 juillet en Assemblée générale, l’Organisation des Nations Unies a adopté une résolution « historique » reconnaissant l’accès à un environnement propre, sain et durable comme un droit humain universel.
Sur les 169 pays membres présents et participants à l’assise, 161 ont voté pour et 8 se sont abstenus.
À l’occasion, les États, les Organisations internationales et les Entreprises ont été appelés à intensifier leurs efforts pour garantir un environnement sain pour tous à l’échelle de la planète.
Pour Antonio Guterres, Secrétaire général des Nations Unies, cette évolution « historique » démontre la capacité des États Membres de s’unir dans la lutte collective contre les trois grands maux environnementaux qui accablent l’humanité ; à savoir la crise du changement climatique, la perte de biodiversité et la pollution.
Selon lui, «la résolution contribuera à réduire les injustices environnementales, à combler les lacunes en matière de protection et à donner des moyens d’action aux personnes, en particulier celles se trouvant dans des situations vulnérables, notamment les défenseurs des droits de l’homme en matière d’environnement, les enfants, les jeunes, les femmes et les peuples autochtones».
Si cette résolution va reconfigurer le droit des citoyens au niveau international, elle implique dorénavant la responsabilité des États dans l’accélération de la mise en œuvre de leurs obligations et engagements en matière d’environnement et de droits de l’homme.
Par ailleurs, ce Droit humain universel devraient inciter les entreprises à renforcer les aspects relatifs à l’Environnement et aux Droits de l’Homme dans leurs Démarches RSE.